Problème de dettes : le collectif Occupy Wall Street vient en aide aux personnes surendettés aux États-Unis !

Les problèmes liés au surendettement ne touchent pas que les français, loin s’en faut ! Immobilier, santé, éducation, les citoyens du monde font trop de crédits, et contrairement à ce qu’on peut penser, les ménages américains sont parmi les plus endettés, surtout que les taux et les conditions d’informations liés aux crédits sont bien moins encadrés que chez nous. Heureusement, ils ont aussi leur association, sorte de Crésus à eux. S’en sortir quand on doit de l’argent un peu partout passe souvent par un bon coup de main. Petite exploration de ce qui se fait ailleurs, et qui pourrait pourquoi pas s’appliquer en France.


Avoir des dettes quand on est étudiant

Pour poursuivre des études de qualité dans des écoles où l’inscription est chère ou bien pour subvenir à ses besoin de tous les jours, beaucoup de jeunes sont obligés de faire des crédits, et aux Etats-Unis plus qu’ailleurs du fait des coûts à engager pour avoir son diplôme. Et les frais de scolarité aux USA sont très élevés.

Mais s’ils sont très contents qu’une banque ou qu’une université privée leur donne les moyens de leurs ambitions, le retour du boomerang se fait sentir après quelques années, quand l’heure délicate de rembourser est arrivée, venant plombée les revenus modestes (début de carrière) de ceux qui ont la chance d’en avoir.

Car dans le cas où ils ne trouvent pas de travail à la sortie de l’école, c’est une catastrophe financière qui se prépare et qui mène au surendettement. Car les dettes génèrent des intérêts qui s’accumulent, souvent importants et l’époque de l’insouciance où on ne pense qu’à sa voisine de chambre n’a qu’un temps.

Se faire racheter sa créance : le collectif Strike Debt

C’est ce qui est arrivé à plusieurs milliers de ces jeunes américains. Des millions de dollars ont été remboursés à une université auprès de laquelle ils s’étaient endettés. Nous sommes ici dans le cas d’un militantisme pur et dur, puisque le collectif avait déjà agi de la même façon par le passé pour des dettes hospitalières, sources de bien des inégalités au pays de l’oncle Sam.

Comment Strike Debt a eu les moyens d’agir

C’est simple : les créanciers peinent à se faire rembourser. Donc quand un organisme leur propose de prendre le relai et d’en solder une partie, ils acceptent de passer l’éponge sur le reste, adaptant à leur sauce le célèbre adage un tient vaut mieux que deux tu l’auras.

Ainsi, racheter 14 million aura coûté au final 400 000 USD, le tout financé par des dons. Au pays où tout se vend, un marché secondaire de la dette s’organise, permettant à ceux à qui on doit de l’argent d’en récupérer un peu, c’est toujours mieux que rien, et tout le monde en sort gagnant au final.

Occupy Wall Street : tomber malade n’est plus une fatalité

Ils furent les précurseurs.  Ces militants ont agit sur les frais médicaux, en rachetant de la même façon ce que devaient des milliers de familles américaines. Le nom de code de l’opération : le Rolling Jubilee. De là à rêver que les soins soient gratuits un jour, il n’y a qu’un pas, que nous ne nous risquerons pas à franchir.

lutter contre ses dettes

Car avoir une maladie et ne pas pouvoir faire face aux dépenses est monnaie courante aux Etats-Unis. Donc les gens contractent des emprunts pour pouvoir se soigner, et travailler deux fois plus pour les solder. Nous n’en sommes pas encore là en France, la santé et l’éducation étant un peu près pris en charge. Il n’est toutefois pas rare de faire des crédits pour cela. Un exemple à suivre ?

Des problèmes ?

  1. Se faire aider par une association en France
  2. Se sortir de ses dettes

Voter pour cette page